Henri RONDE, membre fondateur des Toques Blanches Roussillon/Occitanie

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Né dans une famille d’agriculteurs, Henri Ronde développe très tôt un goût aiguisé pour la bonne cuisine. “Mon père faisait du commerce de porc. Chaque année, on charcutait ensemble. Je me souviens de mon arrière-grand-mère qui cuisinait au feu de bois le dimanche matin. C’est tout cela qui a fait naître cette envie de devenir cuisinier”, se souvient l’ancien chef de la Petite Auberge.


À quinze ans, il débute son apprentissage dans la région puis entame un “tour” de France,
dans le Tarn, puis en Auvergne à l’Hostellerie de la Poste à Ceyrat. Il fait ses armes au Carlton à Cannes durant cinq ans, puis à l’Hôtel Majorca avant de s’installer à Vinça à la Petite Auberge. “Pendant vingt-huit ans , j’y ai proposé une gastronomie de terroir. On pouvait aussi bien servir le terrassier qui venait déjeuner, que le pharmacien ou le notaire”.

Homme de cœur et de valeur, il s’investit dans la formation. “Beaucoup d’apprentis sont passés chez moi. Je suis très fier de leur parcours, certains sont aujourd’hui des étoilés . C’est pour moi une grande satisfaction”. Investi dans le syndicat de l’hôtellerie, président des restaurateurs, élu à la CCI des P.-O., il se verra confier notamment la rénovation et la reconstruction du Centre des apprentis de Perpignan. Membre fondateur des Toques Blanches, il se souvient avec émotion des débuts.

En tant qu’élu à la CCI des P.-O., j’ai pu aider à l’organisation du congrès des Maîtres Cuisiniers de France. C’était la première fois que des cuisiniers en action recevaient d’autres cuisiniers. Beaucoup en parlent encore aujourd’hui. À partir de là, c’est une belle osmose qui s’est créée, on a beaucoup de bienveillance les uns envers les autres”. Bien qu’il soit désormais retraité, Henri n’a pas raccroché son tablier.

 

Je prends beaucoup de plaisir avec les Toques Blanches. La cuisine, ce n’est pas un métier que l’on exerce par hasard, il faut aimer le goût, les personnes et aimer s’occuper des autres. Toute ma vie, j’ai accumulé un savoir. Mon travail désormais, c’est de le léguer