Installé à Sauvian, dans l’Hérault, depuis près de 35 ans, l’interprète intemporel de “Mon vieux”, “ Je t’aime tu vois” ou encore “Le Gitan” a découvert la chocolaterie d’Olivier BAJARD à Perpignan en accompagnant son épouse aux cours de pâtisserie du Chef catalan
TBRO: Vous avez donc attrapé le virus du chocolat avec Olivier BAJARD, cela a-t-il été une sorte de révélation ?
Daniel GUICHARD : J’ai accompagné Christine, mon épouse, à un cours sur les macarons. C’était très agréable. Olivier est impressionnant quand il se transforme en professeur. J’ai été assez content du résultat obtenu, pas trop nul ! Mon épouse s’y rend régulièrement en effet, elle adore ça !
Est-ce que vous vous définiriez comme un épicurien, un amateur de bonnes choses ?
Oui, tout à fait ! J’aime bien manger, le côté douceur, dessert, surtout quand c’est fait par des artistes comme Olivier. J’ai toujours aimé préparer à manger, bricoler des choses… je cuisine surtout quand je ne vais pas trop bien, là je me mets en cuisine et ça me remet les idées en place ! Ça me remet la tête à l’endroit, mon épouse me décrit dans ces cas-là
comme un Playmobil !
Avez-vous avez un plat signature ?
Plus aujourd’hui. J’ai eu une période où je me lançais dans des recettes un peu tordues comme le poulet à l’ananas ou des choses comme ça, mais aujourd’hui je préfère prendre ce qui me tombe sous la main et bricoler des trucs… généralement, ça fonctionne assez bien même s’il m’est arrivé aussi de parvenir à des résultats un peu étranges !
Gérez-vous des grandes tablées familiales ou amicales ?
On a bien connu cela, en effet ! Entre les enfants, les musiciens qui venaient travailler, les potes artistes qui s’arrêtaient à la maison en passant en tournée dans la région comme C. Jérôme, Antoine, Gérard Lenorman… on était vite nombreux à table ! C’était une autre époque, aujourd’hui, c’est plus calme, heureusement car cela représente beaucoup de travail, mine de rien !
Êtes-vous vigilant quant à votre alimentation ?
Oui, carrément ! Mon épouse est très bio, et on constate que la qualité de ce que l’on cuisine et de ce que l’on mange n’a très souvent rien à voir avec les autres produits. Quand vous faites cuire des filets de poulet, vous ne devez pas vous retrouver avec deux litres de flotte dans la poêle ! Manger sainement, c’est quand même important. J’ai un jardin potager, un peu en jachère cette année je l’avoue, car nous avons tellement de copains dans le village avec des jardins bio que je préfère me fournir chez eux !
Aller au restaurant fait-il partie de vos habitudes ?
Oui, on a deux copains, l’un à Sérignan et l’autre à Béziers, qui sont nos cantines ! Mon dernier “grand” restaurant c’était chez Gilles GOUJON à “l’Alter/Native”, j’étais invité par mon fils pour la fête des pères. Top !
Avez-vous un souvenir fort lié à un moment autour d’une bonne table ?
Je dirais beaucoup et aucun ! Mais bien sûr en premier, notre repas de mariage préparé par Roland Durand, ancien chef du Pré Catelan. Je garde aussi de très bons souvenirs du père d’Anne-Sophie PIC, c’était un très grand bonhomme. J’ai encore à l’esprit la merveilleuse poule au pot chez Troisgros lors d’un gala, à tomber par terre !
Êtes-vous plutôt cuisine sophistiquée ou cuisine simple ?
J’accepte tout ! Du Japonais de Béziers, Osakaya, à la cuisine familiale ! Tout me convient à partir du moment où les plats ne sont pas trop gras, trop lourds, ni trop copieux !
Infos :
Vous pourrez retrouver Daniel GUICHARD
lors de sa tournée 2023
le samedi 04/02 à 20h au Zinga-Zanga à Béziers.
Réservations sur www.daniel-guichard.com
